En dessous, en bas, enfoncé, un chez-soi, à la base de la forêt. La végétation vit là un tel combat qu'elle étouffe ou protège l'opprimé. Les pierres et le bois, les feuilles et un tout petit peu de vent. Une vague de ciel là-dessus, verdi, mais lumineux. C'est heureux, c'est touffu, isolé, presque perdu, mais c'est heureux, parce que ça semble simple et à sa place. Dans une bulle. On y entre, à force de minuscules touches de couleur amassées, et elles aussi déposées précisément au bon endroit. Puis je me dis qu'en fait non : si ça parle à la rétine et que ça ouvre l'âme, je ne peux en dépasser l'orée. C'est déjà plein. Quelle place y aurait-il pour moi dans cette montagne ?
En dessous, en bas, enfoncé, un chez-soi, à la base de la forêt. La végétation vit là un tel combat qu'elle étouffe ou protège l'opprimé. Les pierres et le bois, les feuilles et un tout petit peu de vent. Une vague de ciel là-dessus, verdi, mais lumineux. C'est heureux, c'est touffu, isolé, presque perdu, mais c'est heureux, parce que ça semble simple et à sa place. Dans une bulle. On y entre, à force de minuscules touches de couleur amassées, et elles aussi déposées précisément au bon endroit. Puis je me dis qu'en fait non : si ça parle à la rétine et que ça ouvre l'âme, je ne peux en dépasser l'orée. C'est déjà plein. Quelle place y aurait-il pour moi dans cette montagne ?
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